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9° PROPAGATION DE L'INCENDIE.
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9° PROPAGATION DE L'INCENDIE.
PROPAGATION DANS UN BâTIMENT
Un des principes de prévention incendie consiste à limiter le développement de l'incendie dans le local où il a pris naissance et d'en limiter la puissance instantanée (MW). Le développement sera d'autant plus limité que la surface du local sera réduite et que les parois pourront résister à la propagation du feu à l'extérieur. Mais le développement de l'incendie peut être tel que la structure du bâtiment dans laquelle il s'est développé ne résiste pas à cet incendie. Cette résistance à l'incendie est évaluée par des essais en laboratoire en utilisant des feux conventionnels. C'est la résistance au feu des éléments structurels de la construction qui peuvent avoir une fonction séparative et, éventuellement portante (murs, cloisons, parois) ou une fonction portante: charpente, colonne, poutre.
La résistance au feu d'un élément de construction, déterminée en laboratoire d'essai est le temps pendant lequel cet élément remplit sa fonction quand il est soumis à des sollicitations thermiques et mécaniques représentatives de l'incendie. Cette fonction est évaluée sur la base d'un certain nombre de critères conventionnels. En Belgique, ces critères sont définis dans la norme NBN 713-020 éditée en 1968. Ce sont la stabilité, l'étanchéité aux flammes et l'isolation thermique. Pour des raisons de classement, ces temps sont définis par différents degrés de résistance au feu symbolisés par le sigle Rf. Ces degrés sont 6h, 4h, 3h, 2h, 1 1/2h, 1h, 1/2h et 1/4h. Les valeurs en gras sont les plus utilisées. Une résistance au feu mesurée de 55 min 32 s donnera un classement Rf 1/2 h.
a) Une première conséquence est de définir la notion de compartiment qui est un local dont les parois présentent un certain degré de résistance au feu Rf
b) Une seconde conséquence est de limiter le risque (limiter la surface au sol des locaux).
c) Une troisième conséquence est de limiter le développement de l'incendie en limitant le nombre de MJ/m2 de la charge calorifique. Nous avons vu que ce point n'était pas réglementé en Belgique sauf, d'une certaine manière dans l'art 52 du RGPT qui impose des degrés de résistances au feu qui dépendent du contenu des locaux. Il est par contre indirectement pris en compte dans les règles des assureurs.
La résistance au feu d'un élément de construction est mesurée lors d'un essai réalisé dans un four soumis ai programme thermique de la courbe temps-température que nous avons définie au paragraphe consacré à la température lors de la naissance d'un incendie.
Cette courbe est universellement utilisée. Il n'en est pas de même des fours d'essai et des sollicitations mécaniques qui diffèrent d'un pays à l'autre. Une nouvelle définition de la résistance au feu des éléments de construction se met en place dans le cadre de la directive européenne des produits de construction. Les critères techniques sont déjà explicités dans des normes européennes EN. Mais les laboratoires renaclent à s'adapter et les pays n'acceptent actuellement que les essais réalisés suivant leurs propres normes et, souvent, dans leurs laboratoires nationaux. La Commission européenne est néanmoins très active pour aboutir à une seule définition, évaluation et acceptation au niveau européen.
En Belgique, la résistance au feu à été définie par un essai en laboratoire. Mais sous la pression des partisans de l'approche "fire engineering", les laboratoires ont dû accepter une nouvelle définition qui apparaît, timidement et en principe, dans la la version modifiée de l'AR sur les normes de base.
Cette deuxième possibilité se développe d'autant plus lentement quelle entame le monopole actuel des laboratoires d'essai.
Il importe de bien distinguer deux notions différentes: la réaction au feu des matériaux de construction qui représente l'aliment qu'ils apportent à l'incendie et la résistance au feu des éléments de construction qui représente une fonction portante et/ou séparante. Ces concepts seront maintenus dans les règles futures.
La référence actuelle au seul essai au feu en laboratoire annihile toute réflexion sur la résistance réelle des éléments de construction à l'incendie qui pourra mieux être évaluée par des méthodes relevant de l'ingénierie de l'incendie ou "fire engineering".
PROPAGATION D'UN BâTIMENT A UN AUTRE
Un bâtiment en feu peut soumettre son environnement à un rayonnement thermique, à des retombées de brandons enflammés ou un contact direct avec les flammes.
L'incendie peut se propager à la toiture des bâtiments voisins. D'où l'imposition d'une classement de réaction au feu A1. Une prescription complémentaire concerne la toiture des bâtiments de faible hauteur qui peut être incendiée par des brandons enflammés.
Contrairement au classement A de la réaction au feu, cette norme prEN s'applique aux matériaux superficiels et les supports qui constituent la toiture.
* LEGISLATION:
Toutes les législations reprises ci-dessus pourraient êtres différentes en Belgique. (Source provenant d'un site Français)
Un des principes de prévention incendie consiste à limiter le développement de l'incendie dans le local où il a pris naissance et d'en limiter la puissance instantanée (MW). Le développement sera d'autant plus limité que la surface du local sera réduite et que les parois pourront résister à la propagation du feu à l'extérieur. Mais le développement de l'incendie peut être tel que la structure du bâtiment dans laquelle il s'est développé ne résiste pas à cet incendie. Cette résistance à l'incendie est évaluée par des essais en laboratoire en utilisant des feux conventionnels. C'est la résistance au feu des éléments structurels de la construction qui peuvent avoir une fonction séparative et, éventuellement portante (murs, cloisons, parois) ou une fonction portante: charpente, colonne, poutre.
La résistance au feu d'un élément de construction, déterminée en laboratoire d'essai est le temps pendant lequel cet élément remplit sa fonction quand il est soumis à des sollicitations thermiques et mécaniques représentatives de l'incendie. Cette fonction est évaluée sur la base d'un certain nombre de critères conventionnels. En Belgique, ces critères sont définis dans la norme NBN 713-020 éditée en 1968. Ce sont la stabilité, l'étanchéité aux flammes et l'isolation thermique. Pour des raisons de classement, ces temps sont définis par différents degrés de résistance au feu symbolisés par le sigle Rf. Ces degrés sont 6h, 4h, 3h, 2h, 1 1/2h, 1h, 1/2h et 1/4h. Les valeurs en gras sont les plus utilisées. Une résistance au feu mesurée de 55 min 32 s donnera un classement Rf 1/2 h.
a) Une première conséquence est de définir la notion de compartiment qui est un local dont les parois présentent un certain degré de résistance au feu Rf
LEGISLATION *
Compartiment: partie d'un bâtiment éventuellement divisée en locaux et délimitée par des parois dont la fonction est d'empêcher, pendant une durée déterminée, la propagation d'un incendie aux compartiments contigus. (AR 07.07.1997, "Normes de base annexe 1").
b) Une seconde conséquence est de limiter le risque (limiter la surface au sol des locaux).
LEGISLATION *
Le bâtiment est divisé en compartiments dont la superficie est inférieure à 2.500 m2 sauf pour les parkings. (AR 07.07.1997, "Normes de base annexe 2").
c) Une troisième conséquence est de limiter le développement de l'incendie en limitant le nombre de MJ/m2 de la charge calorifique. Nous avons vu que ce point n'était pas réglementé en Belgique sauf, d'une certaine manière dans l'art 52 du RGPT qui impose des degrés de résistances au feu qui dépendent du contenu des locaux. Il est par contre indirectement pris en compte dans les règles des assureurs.
La résistance au feu d'un élément de construction est mesurée lors d'un essai réalisé dans un four soumis ai programme thermique de la courbe temps-température que nous avons définie au paragraphe consacré à la température lors de la naissance d'un incendie.
Cette courbe est universellement utilisée. Il n'en est pas de même des fours d'essai et des sollicitations mécaniques qui diffèrent d'un pays à l'autre. Une nouvelle définition de la résistance au feu des éléments de construction se met en place dans le cadre de la directive européenne des produits de construction. Les critères techniques sont déjà explicités dans des normes européennes EN. Mais les laboratoires renaclent à s'adapter et les pays n'acceptent actuellement que les essais réalisés suivant leurs propres normes et, souvent, dans leurs laboratoires nationaux. La Commission européenne est néanmoins très active pour aboutir à une seule définition, évaluation et acceptation au niveau européen.
En Belgique, la résistance au feu à été définie par un essai en laboratoire. Mais sous la pression des partisans de l'approche "fire engineering", les laboratoires ont dû accepter une nouvelle définition qui apparaît, timidement et en principe, dans la la version modifiée de l'AR sur les normes de base.
LEGISLATION *
Pour l'évaluation de la résistance au feu d'éléments de construction on peut utiliser:
soit un essai selon NBN 713-020
soit une méthode de calcul agréée par le Ministre de l'Intérieur selon la procédure et les conditions qu'il détermine. (AR 07.07.1997, "Normes de base annexe 1" modifié par l'AR du 19.12.1997 ).
Cette deuxième possibilité se développe d'autant plus lentement quelle entame le monopole actuel des laboratoires d'essai.
Il importe de bien distinguer deux notions différentes: la réaction au feu des matériaux de construction qui représente l'aliment qu'ils apportent à l'incendie et la résistance au feu des éléments de construction qui représente une fonction portante et/ou séparante. Ces concepts seront maintenus dans les règles futures.
La référence actuelle au seul essai au feu en laboratoire annihile toute réflexion sur la résistance réelle des éléments de construction à l'incendie qui pourra mieux être évaluée par des méthodes relevant de l'ingénierie de l'incendie ou "fire engineering".
PROPAGATION D'UN BâTIMENT A UN AUTRE
Un bâtiment en feu peut soumettre son environnement à un rayonnement thermique, à des retombées de brandons enflammés ou un contact direct avec les flammes.
L'incendie peut se propager à la toiture des bâtiments voisins. D'où l'imposition d'une classement de réaction au feu A1. Une prescription complémentaire concerne la toiture des bâtiments de faible hauteur qui peut être incendiée par des brandons enflammés.
LEGISLATION *
Les matériaux superficiels de la couverture de la toiture sont de classe A1. En ce qui concerne les bâtiments bas, lorsque les matériaux superficiels ne répondent pas à la classe A1, l'ensemble de la couverture des toitures satisfait au projet de norme prEN 1187.1. (AR 07.07.1997, "Normes de base annexe 5" modifié par l'AR du 19.12.1997 ).
Contrairement au classement A de la réaction au feu, cette norme prEN s'applique aux matériaux superficiels et les supports qui constituent la toiture.
* LEGISLATION:
Toutes les législations reprises ci-dessus pourraient êtres différentes en Belgique. (Source provenant d'un site Français)
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